Pro­po­si­tions ci­toyennes concrètes et po­si­tives pour amé­lio­rer l’accueil des exi­lées en Bel­gique

À tra­vers toute la Bel­gique, des ci­toyens des ci­toyennes, et des man­da­taires com­mu­naux, de 4 à 94 ans, ont for­mu­lés des pro­po­si­tions po­si­tives pour construire en­semble un ac­cueil juste et du­rable, des per­sonnes exi­lées dans notre pays.

Em­ploi

Ré­gu­la­ri­sa­tion des sans-pa­piers : per­mettre à cer­taines or­ga­ni­sa­tions de don­ner leur adresse aux sans-pa­piers pour fa­vo­ri­ser le tra­vail for­mel plu­tôt que le tra­vail au noir et qu’ils aient un do­mi­cile.
L’ou­ver­ture à l’accès au tra­vail des per­sonnes sans-pa­piers pour toute offre d’emploi qui ne trouve pas preneur•euse.
Per­mettre aux mi­grants de tra­vailler dans dif­fé­rents sec­teurs où ils sont qua­li­fiés.
Fa­ci­li­ter l’équi­va­lence des di­plômes par un test de compétences/ un stage per­met­tant la cer­ti­fi­ca­tion plu­tôt que de de­voir re­faire toutes les études.
Du tra­vail pour les mi­grants pour un sa­laire dé­cent.
Ai­der les per­sonnes à re­trou­ver un sta­tut so­cial va­lo­ri­sant (pas juste ré­duit à un de­man­deur d’asile) :
équi­va­lence des di­plômes (fa­ci­li­ter les for­ma­li­tés liées à l’équivalence)
ac­cès aux for­ma­tions longues et pro­fes­sion­na­li­santes
per­mis de tra­vail pour tous.
Mettre en place une pos­si­bi­li­té de pas­ser le per­mis de conduire via un tra­duc­teur afin que les per­sonnes pos­sé­dant ces ca­pa­ci­tés mais pas en­core par­fai­te­ment la langue, puissent avoir ac­cès à un em­ploi où le per­mis de conduire est exi­gé.
Mettre en place des for­ma­tions per­mis de conduire pour les per­sonnes anal­pha­bètes dans toutes les villes.
Des crèches sup­plé­men­taires et des gar­de­ries. Ou­ver­ture et fer­me­ture des crèches adap­tées à l’emploi (net­toyage..) Les mi­grants n’ont pas d’environnement fa­mi­lial pou­vant prendre le re­lais en ma­tière de garde d’enfants.
Chan­ger la loi du Per­mis Unique.
Je pro­pose un peu plus d’­hu­ma­ni­té, que toutes les per­sonnes dans le be­soin aient ac­cès à une for­ma­tion ou à des études afin de pou­voir s’é­pa­nouir.
Il fau­drait pou­voir tra­vailler plus vite, re­con­naître les ca­pa­ci­tés des per­sonnes mi­grantes car sans tra­vail, les pro­prié­taires ne veulent pas leur louer les lo­ge­ments.
Que les di­plômes ob­te­nus dans ces pays soient consi­dé­rés et per­mettent l’ac­cès à une for­ma­tion courte com­pre­nant un mo­dule de langue afin qu’ils gardent leur di­gni­té.
Mettre en place des pos­si­bi­li­tés de conti­nuer à suivre des cours de fran­çais/néerlandais tout en tra­vaillant pour pou­voir tra­vailler plus ra­pi­de­ment (cours sur place, sub­ven­tion­nés, pas à charge du pa­tron).
Ai­der les en­tre­prises qui sou­haitent tra­vailler avec des demandeur∙ses d’asile en pro­po­sant des mé­dia­teurs cultu­rels afin de mieux se com­prendre.
Que ces per­sonnes puissent avoir une op­por­tu­ni­té dans la vie, un tra­vail en so­cié­té, car c’est ça qu’ils cherchent en ar­ri­vant ici.
Mettre en place un sys­tème de com­pa­gnon­nage pour per­mettre aux per­sonnes d’être plus ra­pi­de­ment dans la réa­li­té du tra­vail et re­trou­ver es­time et confiance en soi.
Il fau­drait éga­le­ment ré­gu­la­ri­ser tous les tra­vailleurs sans pa­piers et per­mettre aux ré­fu­giés de tra­vailler lorsque leurs com­pé­tences ren­contrent la de­mande en ma­tière d’emploi ; à sa­laire égal à un belge.
Don­ner aux tra­vailleurs mi­grants un titre de sé­jour stable.

Mo­bi­li­té

Plus de ré­seau de bus dans les cam­pagnes pour plus de mo­bi­li­té au ni­veau de l’emploi.
Un ac­cès plus ai­sé au per­mis de conduire (avec tra­duc­teur) pour avoir un ac­cès à cer­tains tra­vails.
Un abon­ne­ment de bus ac­ces­sible aux per­sonnes sans pa­piers.

Struc­tures d’ac­cueil

Qu’il y ait un élan de so­li­da­ri­té concret, un lieu d’accueil pour tous + stock ali­men­taire…
Des sortes de « Res­tos du cœur » pour les mi­grants à la rue. Au moins un hé­ber­ge­ment. Le gou­ver­ne­ment doit bien ac­cueillir les mi­grants.
Que ma com­mune par­ti­cipe via la (juste) ré­par­ti­tion par com­mune se­lon le plan pro­po­sé en sep­tembre 2022 par le CIRE !
Amé­lio­rer l’ac­cès à l’aide ju­ri­dique et aux ser­vices d’interprètes en mi­lieu so­cial pour les exi­lés.
Moins de vio­lence en­vers eux, plus d’accès dans des centres pour des en­fants sans fa­mille.
Qu’on ac­cueille les en­fants et les ado­les­cents qui sou­haitent une vie meilleure.
Amé­lio­rer l’hygiène dans les camps de ré­fu­giés.
Mettre l’intérêt su­pé­rieur des en­fants au centre des po­li­tiques et des pra­tiques d’accueil afin que les en­fants dans les centres d’accueil puissent être des en­fants avant tout.
Faire en­core plus de lien vers le monde ex­té­rieur pour que les en­fants ne vivent pas seule­ment dans le centre d’accueil.
Or­ga­ni­ser un ré­seau so­lide au­tour des centres d’accueil ; des liens plus étroits avec l’enseignement, les loi­sirs et un meilleur ac­cès au soin de san­té (men­tale).
Des struc­tures adap­tées aux en­fants et aux fa­milles dans les centres d’accueil : pièce suf­fi­sam­ment grande, pos­si­bi­li­té de cui­si­ner soi-même, ins­tal­la­tions sa­ni­taires dans la chambre et sûres, es­paces in­té­rieurs et ex­té­rieurs adap­tés aux en­fants en fonc­tion de leur âge., or­di­na­teurs et wi­fi pour les de­voirs. Dans chaque ville, un centre unique de pas­sage avec la co­or­di­na­tion des ac­ti­vi­tés clai­re­ment dé­fi­nies sur leur ob­jec­tif d’aide. Avec des in­ter­prètes bien sûr ! Des pas­se­relles avec les ci­toyens pour des ac­ti­vi­tés bien pré­ci­sées pour que l‘effet ne soit pas trop in­tense et ne dé­cou­rage pas.
Me­ner plus de consul­ta­tions ju­ri­diques et de cla­ri­fi­ca­tions pour les per­sonnes étran­gères.
Plus de centres pour les mi­grants. Plus de sub­ven­tions pour les as­so­cia­tions qui tra­vaillent avec eux. Que tout le monde y mette du sien, qu’ils soient les bien­ve­nus, dans le pays qu’ils sou­haitent. Sa­chez que des po­li­ciers vous sou­tiennent aus­si.
Des ac­tions plus nom­breuses avec les as­so­cia­tions.
Que des centres d’accueil adap­tés puissent être fa­ci­le­ment ac­ces­sibles.
Qu’on re­donne de l’humanité au monde ! Il est hon­teux de se ca­cher der­rière des consi­dé­ra­tions po­li­tiques, fi­nan­cières… Des me­sures hu­maines doivent être prises. On a le de­voir d’aider les gens en dé­tresse.
De pré­voir des lieux d’accueil « d’urgence » dans toutes les com­munes pour évi­ter aux mi­grants de se re­trou­ver de­hors (aus­si en été).

Études et for­ma­tion

De l’aide/accompagnement pour tra­duc­tion, trou­ver une oc­cu­pa­tion même s’il y a un blo­cage de la langue.
Don­ner ac­cès aux études su­pé­rieures aux per­sonnes sans pa­piers.
Un meilleur ac­cueil et ac­com­pa­gne­ment pour les élèves ré­fu­giés qui ar­rivent dans le sys­tème sco­laire belge !
Il n’y a pas as­sez d’écoles pour ap­prendre le fran­çais dans les vil­lages et les ban­lieues =) aug­men­ter le nombre de lieux de for­ma­tion.
Les cours de fran­çais doivent être gra­tuits.
Il doit y avoir plus de places pour les cours de fran­çais parce qu’on doit at­tendre long­temps avant de com­men­cer.
Il faut que les in­for­ma­tions au Fo­rem existent en plu­sieurs langues pour trou­ver ra­pi­de­ment un tra­vail.
Toutes les per­sonnes dans le be­soin qui viennent d’un autre pays doivent avoir un ac­cès à une for­ma­tion qua­li­fiante pour pou­voir en­suite tra­vailler et de­ve­nir in­dé­pen­dant.
Per­mettre aux ré­fu­giés de suivre les for­ma­tions, leur per­mettre de tra­vailler en Bel­gique, puis leur per­mettre de ren­trer dans leur pays une fois en paix.
Avoir des pro­fes­seurs de classe DASPA qui connaissent l’anglais pour pou­voir mieux se com­prendre.
Je pro­pose que tous les en­fants puissent faire toutes les ac­ti­vi­tés dans les écoles, y com­pris les voyages sco­laires.
Je pro­pose que l’on puisse com­men­cer plus vite l’école après l’arrivée en Bel­gique.
Je pro­pose que l’on donne des cours sur la culture belge pour mieux la com­prendre.
Pour dé­ve­lop­per des pro­grammes d’in­ser­tion so­ciale et pro­fes­sion­nelle pour les mi­grants.

In­for­ma­tion

Or­ga­ni­sa­tion d’un mee­ting sur la pro­blé­ma­tique mi­gra­toire, fa­ci­li­ta­tion de l’intégration et ac­cès à l’information.
Faire en­tendre l’histoire et les dif­fi­cul­tés de tous les gars lais­sés en rue par la Bel­gique au mé­pris de leurs droits !
Que plus d’informations soient don­nées aux com­munes pour ac­cueillir di­gne­ment les per­sonnes obli­gées de fuir leur pays en guerre ou sou­mis à la dic­ta­ture.
En tant que ci­toyen, je pro­pose de dé­dra­ma­ti­ser la vague de mi­grants qui nous en­va­hit. Ils étaient 36 500 en 2022. Loin des 46 000 de 2015 ! Il faut in­for­mer les gens cor­rec­te­ment.
En tant que ci­toyen, je pro­pose d’in­ter­ve­nir au­près des ha­bi­tants et au­to­ri­tés étran­gères pour évi­ter des dé­parts ris­qués.
In­for­mez les pays étran­gers des condi­tions de vie en Bel­gique.
Que la RTBF pro­pose par exemple 1 x par se­maine dix mi­nutes d’émis­sion té­moi­gnage d’un•e migrant•e du style « Le pe­tit Ber­ger » d’Adam ou le par­cours d’une femme ra­ci­sée.
Que les mé­dias et les po­li­tiques cessent de sté­réo­ty­per les mi­grants. Ils sont une op­por­tu­ni­té et non un dan­ger pour le pays hôte.
Rap­pe­ler que les de­man­deurs d’a­sile ne sont pas des pro­fi­teurs, ce sont des per­sonnes en dan­ger de mort ou ayant su­bi de mau­vais trai­te­ments. Ne pas les ac­cueillir de fa­çon cor­recte en res­pect de la loi est in­ac­cep­table.
Ne pas ac­cu­ser les mi­grants sans sa­voir.
Un vé­ri­table tra­vail d’investigation sur les trai­te­ments des mi­grants dans les centres en Bel­gique et au ni­veau in­ter­na­tio­nal.
Que l’on évite les amal­games : un de­man­deur d’asile ou un mi­grant n’est pas ter­ro­riste par es­sence. La qua­si-to­ta­li­té des mi­grants sou­haitent vivre en paix et par­ti­ci­per à la so­cié­té.
Que per­sonne n’oublie qu’il est lui-même fils, pe­tit-fils d’immigrés…
Que les études scien­ti­fiques et so­cio­lo­giques qui dé­montrent les ap­ports po­si­tifs de la mi­gra­tion soient lar­ge­ment dif­fu­sées dans la presse.
Que la dif­fu­sion des chiffres, mis en évi­dence dans di­verses études, nous fasse prendre conscience des vraies réa­li­tés de la mi­gra­tion.

Vivre en­semble

Faire une jour­née à leur place. Les lais­ser libres, ce sont des hu­mains comme nous. Vis ma vie.
Je pro­pose qu’on lutte fer­me­ment contre le ra­cisme et les dis­cri­mi­na­tions dès le plus jeune âge en ins­tau­rant des mo­ments de sen­si­bi­li­sa­tion et de réflexion/action dans toutes les écoles.
Et si c’était vous ? Ils ont droit à une vie nor­male. Un fi­let de sou­tien pour une po­li­tique mi­gra­toire.

Que cha­cun fasse aux autres et pour les autres ce qu’il vou­drait qu’on fasse pour lui.
L’Autre est VOTRE mi­roir !
En­ga­gez-vous en fa­veur de la jus­tice mi­gra­toire par­tout !

Sen­si­bi­li­sa­tion à l’ac­cueil res­pec­tueux (connais­sance de la culture de l’autre) au­près des ins­ti­tu­tions.
Que plu­tôt de nous re­plier sur nous-mêmes, nous com­pre­nions les rai­sons qui amènent des can­di­dats ré­fu­giés à tout quit­ter, leur mai­son, leur fa­mille, leur pa­trie, car la vie leur de­vient im­pos­sible.

Que vive le par­tage et qu’on or­ga­nise des concours de « meilleurs par­ta­geurs ».

Que plu­tôt que de craindre les étran­gers, nous cher­chions à dé­cou­vrir leurs ri­chesses. Nous sommes tous des hu­mains… Être hu­main, c’est être confron­té par­fois aux mêmes réa­li­tés : la vie, la mort, les nais­sances, la vie avec ses voi­sins. Il se peut qu’on s’enrichisse de cer­taines ma­nières d’aborder ces ques­tions.
La mul­ti­pli­ca­tion des mo­ments de ren­contres mul­ti cultu­relles car se connaitre c’est s’accepter.
Com­prendre, ac­cep­ter, ne pas ju­ger, ai­der les gens qui viennent d’ailleurs, qui sont dif­fé­rents et ac­cep­ter la dif­fé­rence.
De conti­nuer à en­cou­ra­ger des ren­contres mul­ti-cultu­relles en­core, en­core et en­core. Nous avons tous à ap­prendre les uns des autres.
Qu’il soit créé des mo­ments d’échanges de pa­roles, des jeux de so­cié­té pour créer du lien so­cial. Mettre en place des parrainages/marrainages.
Que l’on se réunisse pour trou­ver des points com­muns et qu’on parle tous en­semble, que l’on res­pecte les dif­fé­rences.
Vivre et rire en­semble.
Pre­nons le temps de se ren­con­trer et de se com­prendre pour avan­cer en­semble.
En­semble, cher­chons ce qui nous ras­semble.
Par­ta­geons notre culture, nos tra­di­tions.
Cé­lé­brer des fêtes en­semble et échan­ger nos ex­pé­riences.
Dé­cou­vrir le pays en fai­sant des ex­cur­sions et ren­con­trer plus de belges.
Avoir des amis qui parlent le fran­çais pour com­mu­ni­quer aus­si en de­hors de l’école.
Un meilleur ac­cueil, mais qui ap­prend éga­le­ment la culture et les règles oc­ci­den­tales. Une plus grande aide dans les deux sens.
Créons du lien pas des liens, créons de la so­li­da­ri­té pas de l’ex­clu­sion, créons du sou­tien pas de la sou­mis­sion.
Une meilleure in­té­gra­tion et édu­ca­tion en­vers les « nou­veaux » mi­grants afin qu’il y ait moins de dis­pa­ri­té so­ciale.
Je pro­pose un ac­cueil rai­son­né plus ou­vert en Bel­gique et une aide aux pays d’où ils partent.
Je pro­pose des lieux de ren­contre avec les nou­veaux ve­nus. Sou­vent, c’est la peur qui bloque les re­la­tions.
Res­pec­ter et mieux connaître ses voi­sins.
Mettre en place des ré­seaux de sou­tien, par­rai­nage, de ren­contre (un, deux, nous, In­ter­ra, Live in Co­lor) afin de per­mettre aux per­sonnes de re­créer des liens puisqu’ils ne bé­né­fi­cient plus du sou­tien de leur fa­mille et ain­si de mieux com­prendre la so­cié­té d’accueil.
Al­ler à la ren­contre des gens.
L’organisation de groupes de cui­sine. Une per­sonne pré­sente un re­pas ty­pique de son pays. Tout le monde cui­sine en­semble et par­tage le re­pas. C ‘est l’occasion de dis­cus­sions, d’échanges et de par­tage entre per­sonnes d’horizons va­riés.

Créer un or­ga­nisme où chaque per­sonne étran­gère pour­rait de­man­der n’importe quelle ques­tion sur la vie en Bel­gique parce que c’est très dif­fi­cile de prendre dif­fé­rents ren­dez-vous dans des or­ga­nismes dif­fé­rents.

Faire du bé­né­vo­lat.
En­cou­ra­ger les « don­ne­ries » afin que tout le monde puisse se vê­tir et trou­ver du mo­bi­lier.
Qu’on ar­rête d’avoir peur de l‘autre, mais qu’on le ren­contre.
Des évè­ne­ments cultu­rels or­ga­ni­sés en ville, sur les places, etc.
Ap­prendre à se connaître.
La pre­mière des choses, il faut les en­tendre avant de les ju­ger et sur­tout don­ner le droit de par­ler pour ex­pli­quer ce qu’ils ont à dire.
Je pense que l’inconnu fait peur mais une fois dé­pas­sées ses peurs, ce­la va très bien.

Que chaque com­mu­nau­té se donne la main et que la fête de Ni­velles donne au moins une cer­taine place aux cultures gé­niales de com­mu­nau­tés qui peuplent Ni­velles. Vive l’inter-culturel !!
Dé­ve­lop­per la culture gé­né­rale, les connais­sances po­li­tiques, la so­li­da­ri­té, l’entraide in­ter-eth­nique et gé­né­ra­tion­nelle. La mul­ti-cultu­ra­li­té est l’avenir ! Dé­ve­lop­per l’écoute et le par­tage des cultures et sa­voirs.
Que les liens soient ren­for­cés entre com­mu­nau­tés.

Que l’on construise moins de murs et plus de ponts… Notre confort gomme
l’empathie… Se mettre dans leur peau… En­core pos­sible ?… Mer­ci les dé­ci­deurs…
Que nous nous mo­bi­li­sions tous en­semble pour ac­cueillir les per­sonnes dé­pla­cées, quelles que soient les rai­sons pour les­quelles elles ont dû ou vou­lu aban­don­ner leur foyer. La terre n’est qu’un seul pays et tous les hu­mains en sont les ci­toyens. Il n’existe de fron­tière que dans l’étroitesse d’esprit.

L’être hu­main n’oublie pas que la mi­sère est à notre porte et que nous ha­bi­tons un pe­tit vil­lage.

Soin de san­té

Éga­li­té des droits pour tous par exemple pour les trai­te­ments mé­di­caux.
Ren­for­cer la Sé­cu So­li­daire.
Je pro­pose que tous les en­fants, y com­pris ceux qui n’ont pas de pa­piers, puissent avoir une mu­tuelle, un ac­cès aux soins de san­té.
Sim­pli­fier les dé­marches de l’aide mé­di­cale ur­gente.
Un ac­cès à un lo­ge­ment dé­cent, à l’édu­ca­tion des en­fants, et aux soins de san­té pour cha­cun.
Les per­sonnes ré­fu­giées mé­ritent un ac­cueil dé­cent.

Lo­ge­ment

Ré­gu­la­ri­sa­tion des sans-pa­piers, aug­men­ter les places d’accueil dans les ILA et re­fuges. Per­mettre aux ONG et ASBL, or­ga­ni­sa­tions, églises, etc… de don­ner leur adresse aux sans-pa­piers pour qu’ils aient un do­mi­cile.
Un toit pour tous, confort de base (nour­ri­ture, chauf­fage) pour tous, édu­ca­tion pour tous. Soyons so­li­daires… On vit tous sur la même pla­nète !
Du lo­ge­ment ac­ces­sible fi­nan­ciè­re­ment pour tous !
En­cou­ra­ger la so­li­da­ri­té, le dé­ve­lop­pe­ment d’habitats (exis­tants) avec une for­mule col­lec­tive ou com­mu­nau­taire et plu­ri-cultu­relle, in­ter-gé­né­ra­tion­nelle… Cé­lé­brer la di­ver­si­té et gran­dir hu­mai­ne­ment les uns avec les autres.
Plus d’aide pour la re­cherche d’un lo­ge­ment.
Un ha­bi­tat pour tous et de la nour­ri­ture aus­si.
De lais­ser les gens ve­nir ou leur don­ner un ha­bi­tat stable et sé­cu­ri­sé.
Que les éta­blis­se­ments vides soient ré­ha­bi­li­tés pour ac­cueillir les sans-abris.
Aug­men­ter le nombre de lits dans les centres FEDASIL et les ILAS en cas de be­soin, uti­li­sez des jar­dins (exemple : FEDASIL à Oi­gnies et l‘énorme ter­rain pour ins­tal­ler des tentes.
Avoir la pos­si­bi­li­té d’interprète pour mieux com­prendre les pro­cé­dures (bail).
Que tous les en­fants de ces fa­milles soient ac­cueillis di­gne­ment et puissent par­ta­ger la vie de nos en­fants sans crainte et sans stress de ne pas trou­ver de lo­ge­ment à la fin de leur jour­née sco­laire.
Suite aux inon­da­tions, beau­coup de mai­sons à Liège ont été lais­sées telles quelles, vi­dées et dé­la­brées. Ces mai­sons HABITABLES sont à l’abandon ! Uti­li­sons-les, ré­ha­bi­li­tons les pour ac­cueillir ceux qui en ont be­soin.
Per­sonne ne doit dor­mir dans la rue, il faut créer de l’hébergement.
Tout le monde doit avoir un toit en ar­ri­vant sur le sol belge.
Afin d’éviter les ghet­tos, di­ver­si­fier les ori­gines dans les lo­ge­ments com­mu­nau­taires : di­ver­si­té et ap­prendre à se connaître.
Un plan de ré­par­ti­tion des per­sonnes mi­grantes dans les dif­fé­rentes com­munes.
Je pro­pose d’oc­cu­per les dif­fé­rents bâ­ti­ments in­oc­cu­pés pour les abri­ter.
Iso­ler et in­so­no­ri­ser les lo­ge­ments so­ciaux. Rendre les lo­ge­ments sa­lubres.
Trou­ver un moyen pour que les pro­prié­taires res­pectent leurs de­voirs : cau­tion sur un compte, contrat de bail, sa­lu­bri­té des lo­ge­ments.
Que nous soyons conscients qu’héberger 3 000 per­sonnes dans un pays de 11 000 000 d’habitants n’est PAS un gros pro­blème.
Je pro­pose que les im­mo­bi­lières so­ciales fassent ap­pel à des tra­duc­teurs (ex. Uni­ver­bal) pour ex­pli­quer les règles et com­ment rem­plir les contrats d’énergie.
Je pro­pose des ren­contres entre pro­prié­taires et lo­ca­taires pour mieux se connaître et mieux com­prendre les dif­fi­cul­tés des lo­ca­taires et pro­prié­taires.
Il doit y avoir plus de lo­ge­ments so­ciaux pour tout le monde.
Une po­li­tique d’asile beau­coup plus hu­maine, un lo­ge­ment pour tous ces mi­grants qui se re­trouvent dans la rue.
Que tous les mi­grants soient mieux ac­cueillis dans notre pays. Qu’ils soient lo­gés et nour­ris est une prio­ri­té. Je ne veux plus voir de tentes le long du ca­nal, ni de mi­grants al­lon­gés dans les gares.
Je pro­pose que l’on ac­cueille les MENA dans des fa­milles.
Que l’État belge et les Ré­gions mettent plus de Centres d’accueil et de lo­ge­ments à dis­po­si­tion des mi­grants.
La créa­tion de lo­ge­ments d’accueil tem­po­raire ou à moyen terme.

Po­li­tique

Une po­li­tique mi­gra­toire équi­table.
Que l’Europe adopte des me­sures pour un ac­cueil digne des mi­grants afin d’éviter les drames en Mé­di­ter­ra­née.
Que soit ren­for­cée la lutte contre les in­éga­li­tés de genre, afin de pro­té­ger les femmes mi­grantes des abus sur le che­min de l’exil.
Que le gou­ver­ne­ment sou­tienne l’implication des ci­toyens dans l’accueil des mi­grants.
L’ouverture de voies d’ac­cès au sé­jour lé­gal, et la prise en consi­dé­ra­tion des vul­né­ra­bi­li­tés.
Je sou­haite l’aban­don dé­fi­ni­tif des vi­sites do­mi­ci­liaires.
La fin de la dé­ten­tion et des ex­pul­sions for­cées d’étrangers pour de simples rai­sons ad­mi­nis­tra­tives.
La mise à l’abri des de­man­deurs de pro­tec­tion in­ter­na­tio­nale : zé­ro sans-abrisme !
La fin du rè­gle­ment Du­blin et l’ar­rêt de l’externalisation des fron­tières.
Qu’un ac­cueil plus hu­main et plus ra­pide soit ré­ser­vé aux mi­grants.
Que chaque com­mune prenne ses res­pon­sa­bi­li­tés en ma­tière d’accueil des ré­fu­giés et de­man­deurs d’asile. Le « Ce n’est pas moi, c’est l’autre », il faut y mettre fin.
Que l’on trans­fère les fi­nan­ce­ments pour les Centres fer­més vers un meilleur fi­nan­ce­ment des Centres d’accueil.
Que l’argent qu’on est prêt à dé­pen­ser pour ren­voyer des per­sonnes au-de­là de nos fron­tières soit plu­tôt uti­li­sé à ac­cueillir di­gne­ment chez nous (lo­ge­ment, for­ma­tions, aide mé­di­cale etc…).
Que le gou­ver­ne­ment belge lé­ga­lise TOUS les mi­grants « illé­gaux ».
Que chaque per­sonne soit trai­tée avec di­gni­té et hu­ma­ni­té.
Que chaque per­sonne qui ar­rive dans notre pays y trouve l’es­poir et les condi­tions né­ces­saires pour re­dé­mar­rer en toute sé­ré­ni­té.
La rue, les Centres « fer­més », les ac­cords avec des pays non dé­mo­cra­tiques, ne peuvent plus être ac­cep­tés.
Plus d’humanité dans le trai­te­ment des de­mandes d’asile.
Que le gou­ver­ne­ment sou­tienne l’im­pli­ca­tion des ci­toyens dans l’accueil des mi­grants.
Que les mi­grants soient ac­cueillis avec plus de d’humanité.
Qu’ils soient re­gar­dés et ac­cueillis comme des hommes.
Com­bien de bâ­ti­ments vides qui pour­raient leur être at­tri­bués !
C’est un choix po­li­tique !
Voir la di­gni­té hu­maine res­pec­tée par mon propre pays, la Bel­gique.
Quel État peut pré­tendre être un État de droit et s’asseoir sur les Ar­rêts de la Cour eu­ro­péenne des Droits de l’Homme ?
Aujourd’hui, j’ai honte de mon pays. Aujourd’hui, j’ai honte d’être Belge.
Il y a des normes. Il y a sur­tout des hommes. Mer­ci pour eux.
Quand le gou­ver­ne­ment est et per­siste d’être hors-la-loi, que reste-t-il à faire pour les ci­toyens ? La déso­béis­sance ci­vile.
Que le gou­ver­ne­ment belge (ain­si que tous les ci­toyens) soient plus ac­cueillants et plus hu­mains avec les mi­grants.
Que la Bel­gique et son Gou­ver­ne­ment fassent hon­neur à leurs citoyen•nes.
Qu’ils mettent en place une po­li­tique mi­gra­toire qui res­pecte les droits hu­mains, la di­gni­té de chacun•e.
Que l’on cesse de faire des éco­no­mies sur le dos de l’humanité.
Que vous, po­li­tiques belges, vous met­tiez en­fin tout en œuvre pour un ACCUEIL DIGNE et SOLIDAIRE des mi­grants du monde en­tier.
Une vé­ri­table po­li­tique d’accueil res­pec­tueuse des lois, de la Conven­tion des Droits hu­mains, de la Conven­tion de Ge­nève et SURTOUT du fait que nous sommes tous et toutes ha­bi­tants de la Terre.
Je suis scan­da­li­sé. Que faites-vous, les « Po­li­ti­ciens » pour la di­gni­té hu­maine [avec] notre ar­gent en pen­sant que vous lais­sez plus de 2500 per­sonnes à la rue ? « HEUREUSEMENT » qu’il y a les ASSOCIATIONS.
Que le gou­ver­ne­ment belge res­pecte les « Dé­crets » eu­ro­péens par rap­port à l’asile des mi­grants. Lorsqu’un gou­ver­ne­ment pose des actes illé­gaux, les ci­toyens se posent des ques­tions.
Que les mi­grants ne soient plus cri­mi­na­li­sés : mi­grer, c’est exer­cer son droit de se dé­pla­cer.
Que les po­li­ti­ciens belges et eu­ro­péens règlent les pro­blèmes de flux mi­gra­toires pour évi­ter le sys­tème ca­tas­tro­phique ac­tuel.
Que notre so­cié­té et les po­li­tiques qui la re­pré­sentent se sou­cient de ne lais­ser au­cun être hu­main sur le cô­té, qui qu’il soit, d’où qu’il vienne, quelle que soit sa si­tua­tion so­ciale.
Que les po­li­ti­ciens prennent leurs res­pon­sa­bi­li­tés avec cou­rage !
URGENT !!! Que ma com­mune mette en place une struc­ture d’accueil pour les migrant•es et fa­ci­lite leurs dé­marches d’intégration dans notre beau pays !
Que l’Occident ar­rête de sou­te­nir les dic­ta­tures en Afrique noire !
Que les po­li­tiques prennent des me­sures concrètes pour ré­soudre les conflits et sup­pri­mer les in­éga­li­tés.
Une meilleure écoute et échange entre les po­li­tiques et les ci­toyens.
Que la mi­gra­tion soit un réel droit et qu’on mette fin aux pro­po­si­tions de vi­sites do­mi­ci­liaires. Nous sommes tous des ha­bi­tants de la même pla­nète !
L’abo­li­tion pré­ven­tive de l’idée de vi­site do­mi­ci­liaire. Ce n’est pas en fouillant les mai­sons que l’on trouve les ter­ro­ristes. C’est en don­nant les moyens à la jus­tice pour ne pas man­quer les in­di­vi­dus ra­di­ca­li­sés.
Voir plus d’actions sou­te­nues par la com­mune pour pro­mou­voir le sens de l’hospitalité dont les mi­grants ont be­soin.
Que la po­li­tique mi­gra­toire fa­ci­lite l’ins­tal­la­tion des mi­grants et des de­man­deurs qui ont des fa­milles sur le ter­ri­toire Belge.
Que l’État cesse de gas­piller notre ar­gent dans des pro­jets « tape à l’œil ». Nous n’avons pas be­soin de luxe. Nous avons be­soin de cô­toyer des hu­mains heu­reux, épa­nouis, ac­cueillis, ac­tifs, li­bre­ment.
Un peu plus d’énergie de la part des Pou­voirs pu­blics.
Que chaque per­sonne sur terre ait les mêmes chances en termes de sé­cu­ri­té, d’alimentation et de san­té. Que toutes les per­sonnes soient trai­tées de ma­nière éga­li­taire en tant qu’humain et non par rap­port à sa na­tio­na­li­té.
Que des règles claires soient éta­blies et res­pec­tées par l’État fé­dé­ral dans sa po­li­tique mi­gra­toire.
Que le gou­ver­ne­ment res­pecte la loi pour l’accueil des mi­grants.
Je pro­pose le main­tien dans la du­rée des en­ga­ge­ments des Com­munes Hos­pi­ta­lières, dont Liège fait par­tie.
J’aimerais voir la jus­tice mieux fi­nan­cée. En­tendre que des si­tua­tions hu­maines dé­gra­dées res­tent en sus­pens pour rai­son de jus­tice ad­mi­nis­tra­tive sous-fi­nan­cées est in­ac­cep­table !
La ré­gu­la­ri­sa­tion des sans-pa­piers, des voies sûres et lé­gales pour mi­grer, l’ac­cueil des per­sonnes mi­grantes dans les dif­fé­rentes com­munes, as­su­rer leurs droits ef­fec­tifs !
Que toutes et tous puis­sions vivre di­gne­ment, en sé­cu­ri­té, avoir des pa­piers, en bref vivre en­semble. Pour ce­la, il faut une po­li­tique mi­gra­toire plus juste et plus hu­maine.
Moins de mi­nistres, plus de pro­messes te­nues.
Par­tir des re­la­tions entre ci­toyens ou­verts et en faire une po­li­tique =) in­clure un co­mi­té de ci­toyens, des gens de ter­rain, dans la ré­flexion de po­li­tique d’accueil.
Ré­gu­la­ri­ser avec des cri­tères clairs et per­ma­nents, une com­mis­sion in­dé­pen­dante.
Des ac­tions concrètes de pro­tec­tion des per­sonnes sans-pa­piers dans ma com­mune.
La fer­me­ture des Centres fer­més.
Chan­ger la pro­cé­dure de Du­blin.
Pays des Droits de l’Homme ? Uti­li­sons nos moyens fi­nan­ciers pour res­pec­ter ces belles pa­roles.
L’ONU a ap­prou­vé le droit des mi­grants comme un droit hu­main : dans cet es­prit, je pro­pose d’encou­ra­ger les po­li­tiques pour que la Bel­gique et l’Union eu­ro­péenne soient par­te­naire de cette Conven­tion en la si­gnant et la ra­ti­fiant.
Que les per­sonnes ve­nant de pays en guerre ob­tiennent d’of­fice des pa­piers.
Que ma com­mune, Liège, se dote d’une « Carte Ci­toyenne ».
Que les com­munes re­nou­vellent leur mo­tion de ville hos­pi­ta­lière et qu’elles s’engagent ef­fec­ti­ve­ment dans des po­li­tiques d’ouverture et d’accueil.
Des cri­tères clairs et per­ma­nents de ré­gu­la­ri­sa­tion.
Une com­mis­sion in­dé­pen­dante.
La fin du ca­pi­ta­lisme ! Car on uti­lise les étran­gers pour di­mi­nuer les sa­laires = mau­vais pour les tra­vailleurs d’ici = ce qui aug­mente les votes d’extrême droite = ter­reau de dic­ta­ture.
L’établissement de cri­tères de ré­gu­la­ri­sa­tion ra­pi­de­ment.
Nous, les mul­ti­na­tio­nales du Nord, fixant les prix des ma­tières pre­mières, or­ga­ni­sant les mar­chés, terres ex­clu­si­ve­ment culti­vées pour nous ; ba­teaux écu­mant les mers tu vois tous ces ré­sul­tats sur le cli­mat. Mais va-t-on chan­ger ?
Qu’il n’y ait plus de guerre dans le monde.
Que le ci­toyen soit au centre des dif­fé­rentes dé­ci­sions po­li­tiques. Soyons les ac­teurs de la rup­ture et les ar­ti­sans du re­nou­veau.
Je pro­pose d’a­bo­lir les ac­cords de Du­blin, d’o­bli­ger l’É­tat belge à res­pec­ter le droit in­ter­na­tio­nal.
Que tous ceux qui sont ve­nus par re­grou­pe­ment fa­mi­lial puissent avoir la na­tio­na­li­té après 3 ans.
Res­pec­ter la di­gni­té hu­maine et les droits élé­men­taires.
Les ac­cueillir, ne pas les ju­ger ni les re­je­ter.
Il faut ab­so­lu­ment que les po­li­tique se bougent, que nos gou­ver­ne­ments res­pectent les en­ga­ge­ments eu­ro­péens qu’ils ont ap­prou­vés.
Que chaque po­li­ti­cien donne un jour de son sa­laire aux sans-abris.
De ré­gu­la­ri­ser mas­si­ve­ment les per­sonnes sans titre de sé­jour et de res­pec­ter toutes nos obli­ga­tions in­ter­na­tio­nales en ma­tière de mi­gra­tion !

Ad­mi­nis­tra­tif / pro­cé­dures

Qu’il puisse y avoir beau­coup plus de places afin de re­ce­voir tout le monde qui vient de­man­der la pro­tec­tion in­ter­na­tio­nale en Bel­gique.
La créa­tion d’un sta­tut de ré­fu­gié cli­ma­tique.
Mettre tout le monde sur un pied d’égalité lors des pro­cé­dures.
En­ga­ger plus de per­son­nel pour ac­cé­lé­rer les dé­marches ad­mi­nis­tra­tives pour ob­te­nir des pa­piers.
Une carte ter­ri­to­riale qui ser­vi­rait de do­cu­ment d‘identité du­rant le temps des pro­cé­dures (exemple : carte ar­dente).
Il fau­drait avoir des ré­ponses plus ra­pides lors des de­mandes pour de­ve­nir ré­fu­gié. At­tendre quelques mois pour une ré­ponse, ce n’est pas pos­sible.
Je pro­pose de don­ner la na­tio­na­li­té pour les per­sonnes de plus de 60 ans sans condi­tion.
Que la pro­cé­dure de de­mande des pa­piers de sé­jour soit moins longue.
Ré­duire le temps des pro­cé­dures afin de di­mi­nuer l’incertitude quant à l’avenir, la des­truc­tion par l’attente.
Je sug­gère de don­ner la ci­toyen­ne­té à une per­sonne qui ré­side de­puis 5 ans et qui a 60 ans sans condi­tion de tra­vail.
Ren­dons le temps de de­mande de ces per­sonnes moins long afin d’obtenir le res­pect d’être un être à part en­tière.
Que cesse, en Bel­gique, tout trai­te­ment in­hu­main et dé­gra­dant en­vers les mi­grants. Qu’ils soient consi­dé­rés pour ce qu’ils sont, une ri­chesse.

Ré­gu­la­tion / Sans pa­piers

Li­ber­té de cir­cu­la­tion pour tous.
Éga­li­té des chances pour tous.
Une ré­gu­la­ri­sa­tion mas­sive comme avec le Mi­nistre Wa­the­let !
Ins­tau­rer des cri­tères de ré­gu­la­ri­sa­tion des sans-pa­piers.
Don­ner un titre de sé­jour à tout le monde.
Ré­gu­la­ri­sa­tion des sans-pa­piers : ils vivent avec nous et tra­vaillent avec et pour nous.
Que le Gou­ver­ne­ment belge mette en place des in­fra­struc­tures d’accueil né­ces­saires pour ac­cueillir les im­mi­grés le temps de la pro­cé­dure de ré­gu­la­ri­sa­tion.
Don­ner un ac­cès plus fa­cile aux moyens de trans­ports aux per­sonnes sans pa­piers.
Sup­pres­sion de Centres fer­més.
Une carte ter­ri­to­riale qui ser­vi­rait de do­cu­ment d’identité du­rant le temps des pro­cé­dures.
Évi­tons les peurs, les pré­ju­gés et les cli­chés.
Sans-pa­piers (mi­neurs, homme, femme) n’est pas sy­no­nyme de DANGER. Il doit être ré­ta­bli dans ses droits.
Don­ner la pos­si­bi­li­té de tra­vailler aux per­sonnes sans pa­piers.
Ce ne sont pas des pri­son­niers, ar­rê­tez de les en­fer­mer !!!
On se me­notte et on em­pêche les avions avec les mi­grants de dé­col­ler pour les re­tour­ner dans leur pays en se met­tant de­bout de­vant l’avion.
Avoir une carte prou­vant la do­mi­ci­lia­tion (carte ar­dente) afin de pou­voir avoir ac­cès à tous les ser­vices com­mu­naux.
Per­mettre aux per­sonnes sans-pa­piers d’avoir ac­cès aux for­ma­tions qua­li­fiantes.
Ren­for­cer la « Sé­cu so­li­daire ».
Fa­ci­li­ter les pro­cé­dures de l’aide mé­di­cale ur­gente (plus ra­pide, moins d’intermédiaires).
Lais­sons tra­vailler les étran­gers qui veulent se dé­brouiller sans pa­piers.

Ré­flexions sur nos va­leurs

Si la terre a des fron­tières, les rêves des mi­grants n’en au­ront ja­mais !
L’amour est une va­leur re­fuge.
Voir un monde où toute per­sonne peut être égale et re­con­nue.
Com­men­çons à pen­ser glo­bal, pour le bien de cha­cune et de cha­cun. Il est plus que temps de le­ver le pied sur notre gour­man­dise qui épuise la Terre et en­voie sur les routes des mil­lions de per­sonnes.
Créons des liens entre nous, pas sur leurs poi­gnets.
Nous sommes tou­jours l’étranger de quelqu’un, alors ar­rê­tons d’avoir peur d’eux et de les haïr.
La pla­nète est à tout le monde ! Soyons so­li­daires.
Que tous ces hu­mains qui naissent libres et égaux en droit soient trai­tés avec la di­gni­té à la­quelle ils ont droit !
J’aimerais que chaque ci­toyen du monde puisse gar­der sa di­gni­té. En les ac­cueillant en tant qu’HUMAIN.
Les per­sonnes sans pa­pier ne sont pas des cri­mi­nels.
Tout homme a droit à la li­ber­té et à vivre comme il l’en­tend.
Chaque hu­main a le droit de vivre dans le pays qu’il veut en toute li­ber­té.
Nous sommes tous des ci­toyens du monde.
« Les images sont par­fois trom­peuses ».
À toutes ces per­sonnes res­pec­tables… qu’elles soient res­pec­tées.
Sans lien de la mul­ti-cultu­ra­li­té, il n’y au­ra pas d’a­ve­nir pour le monde.
L’abolition des fron­tières pour la libre cir­cu­la­tion des per­sonnes.
Abo­lir les in­éga­li­tés qui sont un frein à la so­li­da­ri­té.
Ou­ver­ture des fron­tières.
On est tous les mêmes.
Que tout le monde se mette en­semble pour un ave­nir meilleur.
Plus de paix, plus de to­lé­rance.
La bien­veillance uni­ver­selle.
Per­sonne n’est étran­ger sur cette terre.
De trai­ter chaque per­sonne hu­mai­ne­ment, peu im­porte l’origine ou la pro­ve­nance d’une per­sonne. Ce n’est pas ac­cep­table de trai­ter les étran­gers avec des mau­vaises condi­tions !
Res­pec­tons les Droits des HOMMES !! L’autre n’est pas dif­fé­rent, l’autre ne fait pas peur, l’i­gno­rance fait peur. Ap­prendre à connaître l’autre est le seul che­min.
L’ac­cueil, c’est la ri­chesse d’une so­cié­té qui reste ou­verte sur le monde.
Tout homme a droit à la li­ber­té et à vivre comme il l’en­tend.
Ac­cueil et in­té­gra­tion = bé­né­fice à court et à long terme.
Sans lien de la mul­ti-cultu­ra­li­té, il n’y au­ra pas d’a­ve­nir pour le monde.
Créons du lien pas des liens, créons de la so­li­da­ri­té pas de l’ex­clu­sion, créons du sou­tien pas de la sou­mis­sion.
Nous sommes tous is­sus du même moule et monde, quel que soit notre cou­leur.

Man­da­taires com­mu­naux

En tant que man­da­taire com­mu­nal, je pro­pose que des liens so­ciaux unissent les gens : je donne, je par­tage et je réa­lise des pro­jets so­ciaux res­pon­sables.
1) Une vi­site gui­dée de Hot­ton avec ses prin­ci­paux at­traits tou­ris­tiques, cultu­rels et spor­tifs
2) Or­ga­ni­ser des ate­liers et for­ma­tions sur les ré­so­lu­tions des conflits pour les ré­si­dents des centres de tous âges. Ob­jec­tifs : ap­prendre à gé­rer les désac­cords de ma­nières construc­tives
3) Mettre en place un pro­gramme de tu­to­rat qui met­tra en re­la­tion des jeunes des centres et des ai­nés
4) Or­ga­ni­ser des ren­contres au sein d’es­paces convi­viaux axé sur la dé­cou­verte des cultures dif­fé­rentes pré­sentes sur notre com­mune. Il y au­rait des ac­ti­vi­tés de mu­sique, danse, cui­sine, ar­ti­sa­nat… Prendre le temps en­semble de faire connais­sance
5) Une vi­site de la mai­son com­mu­nale, du CPAS, de la crèche, des ré­si­dences ser­vices pour l’ensemble des nou­veaux ha­bi­tants de la com­mune y com­pris les nou­veaux ré­si­dents des centres
6) Mettre en place des ac­ti­vi­tés spor­tives, cultu­relles et autres, du­rant les­quelles les ha­bi­tants et les mi­grants pour­rait ap­prendre à se connaitre
7) Or­ga­ni­ser une ou deux fois par an, des réunions d’accueil et d’information pour les nou­veaux ar­ri­vants, leur pré­sen­ter les op­por­tu­ni­tés d’intégration au sein des nom­breuses as­so­cia­tions de la com­mune
8) En tant que man­da­taire com­mu­nal, je sou­haite que ma com­mune puisse ac­cueillir li­bre­ment et ob­te­nir les moyens du fé­dé­ral pour concré­ti­ser cet ac­cueil
9) Tis­ser des liens grâce aux ac­ti­vi­tés ex­tra-sco­laires des en­fants et in­vi­ter les ré­si­dents aux réunions pour par­ti­ci­per à des ac­ti­vi­tés des groupes cultu­rels de Hot­ton.
Je pro­pose que le fi­nan­ce­ment et l’organisation, par le ni­veau fé­dé­ral, de l’ac­cueil des mi­grants au ni­veau lo­cal, soient constants, lé­ga­li­sés, dé­fi­nis et as­su­rés et, sur­tout, d’un ni­veau digne de notre pays qui est un pays riche, res­pon­sable et te­nu, par sa po­si­tion, par son his­toire, à un de­voir d’exemplarité hu­ma­ni­taire. Que les de­man­deurs d’asile soient trai­tés comme tout être hu­main, dans la di­gni­té. Que leurs droits soient res­pec­tés et qu’ils soient ap­pli­qués.
Les Villes et Com­munes se ré­par­tissent des places d’accueil pour mi­grants et « sans abris » de fa­çon à dé­blo­quer des me­sures hu­maines et fra­ter­nelles, sans ghet­toï­sa­tion en fa­veur de l’intégration et de l’inclusion. Uto­pie ?
Je m’engage à ré­no­ver les bâ­ti­ments pu­blics vides pour fa­ci­li­ter l’accès au lo­ge­ment si je suis dans la ma­jo­ri­té.
Que Ni­velles res­pecte aus­si les en­ga­ge­ments de Com­mune hos­pi­ta­lière ! Vrai­ment ac­cueillir les gens et faire re­mon­ter les de­mandes au fé­dé­ral.
Res­pect des en­ga­ge­ments de la Bel­gique ! Que nous fai­sions sim­ple­ment notre tra­vail dans le res­pect des droits hu­mains !
Une nou­velle phase de ré­gu­la­ri­sa­tion des sans-pa­piers.
Que des lo­ge­ments soient pris en charge par les Com­munes, Pro­vinces et que des moyens fi­nan­ciers leurs soient at­tri­bués.
Lut­ter contre les mar­chands de som­meil.
Rendre plus de lo­ge­ments ac­ces­sibles.
Va­lo­ri­ser la di­ver­si­té cultu­relle par des fêtes in­ter­cul­tu­relles.
Mettre en­fin en place la Carte Ar­dente.
Re­ce­voir les plaintes des per­sonnes sans pa­piers et les trai­ter : le la­bel « Com­mune hos­pi­ta­lière » ce­la se mé­rite.
Ré­gu­la­ri­sa­tion main­te­nant pour tous et des cri­tères clairs.
Il faut ab­so­lu­ment une com­mis­sion per­ma­nente de ré­gu­la­ri­sa­tion, in­dé­pen­dante et avec des cri­tères clairs et per­ma­nents.
Réa­li­ser un in­ven­taire des bâ­ti­ments aptes à ac­cueillir des mi­grants et mettre en place la struc­ture ad hoc (ar­chi­tecte, chef de chan­tier) pour ai­der ces mi­grants à ré­ha­bi­li­ter ces lieux (iso­la­tion, etc), moyen­nant un re­ve­nu d’intégration pour ces per­sonnes.
Ce­la pour­rait aus­si consti­tuer à terme des équipes for­mées pour ré­ha­bi­li­ter d’autres lo­ge­ments dans le cadre du plan cli­mat.
Don­ner des condi­tions de vie digne dans le pays d’origine (des mi­grants). Payer leur tra­vail et leurs ma­tières pre­mières à un prix juste.

Je sou­haite que cette œuvre sym­bo­lise les cultures gé­niales qui peuplent la Bel­gique : vive l’interculturalité !