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Les trois ont cha­cun une qua­li­té. Mais ce­lui d’E­le­men­tor Pro est le plus équi­li­bré, même pas plei­ne­ment sa­tis­fai­sant. À prendre don c.

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Prise de pa­role de Bé­né­dicte Moyer­soen, House of Com­pas­sion, Bruxelles, juin 2024

« Bien­ve­nue à toutes et tous,

Un jour un ami sans pa­pier m’a dit : “Tu sais, Bénédicte, le pire pour un sans pa­pier, c’est ‘être pieds et poing liés’. On est coincé et la vie avance. Je suis jeune mais, très vite, je se­rai vieux et je ne pour­rai tou­jours pas trou­ver ma place en Bel­gique.”.

D’autres per­sonnes, re­con­nues comme réfugiées, me font part de cette même dif­fi­culté : trou­ver une place dans la société d’accueil qui leur per­mette de re­trou­ver di­gnité et au­to­no­mie.

L’œuvre col­lec­tive so­li­daire Tis­sons des liens. Pas des me­nottes.”, imaginée par une ar­tiste, MAIS sur­tout réalisée par toutes et tous, est une réflexion ci­toyenne à pro­pos de l’accueil des per­sonnes exilées en Bel­gique.

L’œuvre est un pro­ces­sus en construc­tion pour af­fir­mer la vo­lonté et la nécessité d’un chan­ge­ment dans la po­li­tique mi­gra­toire en Bel­gique : ne plus iso­ler, ex­clure, en­fer­mer mais bien ras­sem­bler, nouer des liens, créer un maillage so­cial fort de nos compétences et de nos ri­chesses cultu­relles.

Ici, l’œuvre d’art et le mes­sage po­li­tique se complètent dans un lan­gage sym­bo­lique fort ; ac­ces­sible à toutes et tous, quelle que soit notre âge, notre his­toire, notre langue. Cha­cun d’entre vous y a contri­bué à sa manière.

Si nous sommes là aujourd’hui, ce n’est pas sim­ple­ment pour ad­mi­rer une œuvre d’art : nous vou­lons sur­tout por­ter un mes­sage d’accueil et de so­li­da­rité.

Nous pou­vons et nous de­vons construire une société où chacun.e puisse trou­ver une rai­son d’exister dans le res­pect et la di­gnité et de­ve­nir en­fin ac­teur à part entière de son fu­tur.

En tis­sant en­semble, nous avons expérimenté cette so­li­da­rité : en se concen­trant en­semble, en at­ta­chant son mor­ceau à ceux des voi­sins, en fai­sant en sorte que chaque par­tie de l’œuvre s’harmonise… Ce n’est qu’en se co­or­don­nant que tout de­vient fi­na­le­ment so­lide. C’est la condi­tion sine qua non pour que ce fi­let tienne : d’où qu’on vienne, de Wal­lo­nie, de la Région Bruxel­loise, de la Flandre… et aus­si d’ailleurs ; ci­toyens de tous ho­ri­zons, élèves, étudiants, tra­vailleurs, ar­tistes, en­sei­gnants, as­so­cia­tions, man­da­taires po­li­tiques… unis par la même convic­tion.

De la même manière, ce n’est que grâce à l’ac­tion conjuguée des res­pon­sables po­li­tiques, des ci­toyens et des prin­ci­paux concernés qu’un ac­cueil digne pour­ra se des­si­ner en­fin.

Cette œuvre trans­cende l’art pour de­ve­nir une ac­tion ci­toyenne et po­li­tique ; elle représente ce que nous conti­nue­rons tou­jours à tis­ser : des liens d’espoir et de sou­tien mu­tuel.

Si cer­tains se posent la ques­tion du de­ve­nir de cette œuvre, de tout ce plas­tique (hélas les me­nottes ne sont pas en­core faites de tis­su ou de pa­pier), nous pou­vons vous dire qu’elle est destinée à voya­ger dans toutes les com­munes qui le désirent pour re­ven­di­quer le droit à plus de jus­tice mi­gra­toire pour tous et toutes.

Vous pour­rez trou­ver à la fois les nom­breux par­te­naires, l’historique et les ob­jec­tifs du pro­jet (tra­duit en de nom­breuses langues), les témoignages et les pro­po­si­tions des ci­toyens et des man­da­taires po­li­tiques sur le site in­ter­net via le QR code qui se trouve sur les pan­neaux ex­pli­ca­tifs de l’œuvre au pied de celle-ci.

Sans vous tous, ce pro­jet au­rait été irréalisable. Mer­ci d’y avoir cru et de l’avoir sou­te­nu, d’avoir mis à dis­po­si­tion vos compétences les plus variées, d’avoir donné du temps sans comp­ter.

Votre en­thou­siasme démontre que l’engagement ci­toyen existe, par-de­là nos différences, de 4 à 94 ans.

Si l’œuvre est aujourd’hui installée dans l’Église Saint-Jean-Baptiste-au-Béguinage, rebaptisée “House of com­pas­sion”, c’est parce que ce lieu à toute une his­toire dans la lutte pour l’accueil des per­sonnes exilées et je lais­se­rai donc la pa­role à Da­niel Al­liet, par­te­naire précieux dans cette aven­ture. ».

Pas de ges­tion de ré­tré­cir la page

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Prise de pa­role de Bé­né­dicte Moyer­soen, House of Com­pas­sion, Bruxelles, juin 2024

« Bien­ve­nue à toutes et tous,

Un jour un ami sans pa­pier m’a dit : “Tu sais, Bénédicte, le pire pour un sans pa­pier, c’est ‘être pieds et poing liés’. On est coincé et la vie avance. Je suis jeune mais, très vite, je se­rai vieux et je ne pour­rai tou­jours pas trou­ver ma place en Bel­gique.”.

D’autres per­sonnes, re­con­nues comme réfugiées, me font part de cette même dif­fi­culté : trou­ver une place dans la société d’accueil qui leur per­mette de re­trou­ver di­gnité et au­to­no­mie.

L’œuvre col­lec­tive so­li­daire Tis­sons des liens. Pas des me­nottes.”, imaginée par une ar­tiste, MAIS sur­tout réalisée par toutes et tous, est une réflexion ci­toyenne à pro­pos de l’accueil des per­sonnes exilées en Bel­gique.

L’œuvre est un pro­ces­sus en construc­tion pour af­fir­mer la vo­lonté et la nécessité d’un chan­ge­ment dans la po­li­tique mi­gra­toire en Bel­gique : ne plus iso­ler, ex­clure, en­fer­mer mais bien ras­sem­bler, nouer des liens, créer un maillage so­cial fort de nos compétences et de nos ri­chesses cultu­relles.

Ici, l’œuvre d’art et le mes­sage po­li­tique se complètent dans un lan­gage sym­bo­lique fort ; ac­ces­sible à toutes et tous, quelle que soit notre âge, notre his­toire, notre langue. Cha­cun d’entre vous y a contri­bué à sa manière.

Si nous sommes là aujourd’hui, ce n’est pas sim­ple­ment pour ad­mi­rer une œuvre d’art : nous vou­lons sur­tout por­ter un mes­sage d’accueil et de so­li­da­rité.

Nous pou­vons et nous de­vons construire une société où chacun.e puisse trou­ver une rai­son d’exister dans le res­pect et la di­gnité et de­ve­nir en­fin ac­teur à part entière de son fu­tur.

En tis­sant en­semble, nous avons expérimenté cette so­li­da­rité : en se concen­trant en­semble, en at­ta­chant son mor­ceau à ceux des voi­sins, en fai­sant en sorte que chaque par­tie de l’œuvre s’harmonise… Ce n’est qu’en se co­or­don­nant que tout de­vient fi­na­le­ment so­lide. C’est la condi­tion sine qua non pour que ce fi­let tienne : d’où qu’on vienne, de Wal­lo­nie, de la Région Bruxel­loise, de la Flandre… et aus­si d’ailleurs ; ci­toyens de tous ho­ri­zons, élèves, étudiants, tra­vailleurs, ar­tistes, en­sei­gnants, as­so­cia­tions, man­da­taires po­li­tiques… unis par la même convic­tion.

De la même manière, ce n’est que grâce à l’ac­tion conjuguée des res­pon­sables po­li­tiques, des ci­toyens et des prin­ci­paux concernés qu’un ac­cueil digne pour­ra se des­si­ner en­fin.

Cette œuvre trans­cende l’art pour de­ve­nir une ac­tion ci­toyenne et po­li­tique ; elle représente ce que nous conti­nue­rons tou­jours à tis­ser : des liens d’espoir et de sou­tien mu­tuel.

Si cer­tains se posent la ques­tion du de­ve­nir de cette œuvre, de tout ce plas­tique (hélas les me­nottes ne sont pas en­core faites de tis­su ou de pa­pier), nous pou­vons vous dire qu’elle est destinée à voya­ger dans toutes les com­munes qui le désirent pour re­ven­di­quer le droit à plus de jus­tice mi­gra­toire pour tous et toutes.

Vous pour­rez trou­ver à la fois les nom­breux par­te­naires, l’historique et les ob­jec­tifs du pro­jet (tra­duit en de nom­breuses langues), les témoignages et les pro­po­si­tions des ci­toyens et des man­da­taires po­li­tiques sur le site in­ter­net via le QR code qui se trouve sur les pan­neaux ex­pli­ca­tifs de l’œuvre au pied de celle-ci.

Sans vous tous, ce pro­jet au­rait été irréalisable. Mer­ci d’y avoir cru et de l’avoir sou­te­nu, d’avoir mis à dis­po­si­tion vos compétences les plus variées, d’avoir donné du temps sans comp­ter.

Votre en­thou­siasme démontre que l’engagement ci­toyen existe, par-de­là nos différences, de 4 à 94 ans.

Si l’œuvre est aujourd’hui installée dans l’Église Saint-Jean-Baptiste-au-Béguinage, rebaptisée “House of com­pas­sion”, c’est parce que ce lieu à toute une his­toire dans la lutte pour l’accueil des per­sonnes exilées et je lais­se­rai donc la pa­role à Da­niel Al­liet, par­te­naire précieux dans cette aven­ture. ».

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